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Gabriel Fauré (1845-1924)

  • Il y étudie onze années et y obtient un 1er grand prix de piano, un 1er grand prix de composition et un 2e grand prix d'Harmonie. Plusieurs musiciens de premier plan, dont Camille Saint-Saëns qui lui présente la musique des compositeurs contemporains de l’époque (Robert SchumannFranz Liszt) et son directeur Gustave Lefèvre, seront ses maîtres.

  • En 1883, Fauré épouse Marie Frémie, avec qui il a deux fils. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il assure les services quotidiens à l’église de la Madeleine et donne des leçons de piano et d’harmonie. C’est seulement durant l’été qu’il prend le temps de composer. Il gagne peu d’argent de ses compositions, il écrit plusieurs œuvres importantes, de nombreuses pièces pour piano et des mélodies, mais les détruit pour la plupart après quelques présentations et n’en retient que quelques éléments pour en réutiliser les motifs.

  • Il succède quelques années plus tard à Théodore Dubois comme directeur du Conservatoire de Paris. Il procède aussitôt à de nombreux changements, rétablit la discipline et apporte du sérieux à un enseignement qui avait beaucoup vieilli. Dans le même temps, Fauré doit faire face, à partir de 1903, à une surdité presque totale. Il entend les graves mais est sourd aux aigus, handicap qui pourtant n’entrava en rien sa carrière.

  • Son catalogue abonde d’œuvres pour piano, intimistes, parfois appelées pièces de salon: barcarolles, nocturnes, arabesques, valses-caprice, impromptus, fantaisies ou ballades. Il façonne un langage musical qui lui est propre, des enchaînements harmoniques que l’on qualifie encore aujourd’hui de « fauréen ».  Il excelle également dans la mélodie dont les plus célèbres recueils sont la Bonne chanson  et L’Horizon chimérique.

 

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